PUT$*%$% DE BOR%$* A C$% DE PUT$ù%£ DE MER$%$ù$$ù !!!
et oui, j’ai le droit de dire plein de gros mots parce que, y a de quoi, se la prendre et se la mordre.
alors comme tout bon reportage putassier a la TF1 et consort, on colle un fond musical oppressant, un luthier amateur avé de grosse larme dégoulinant de ses yeux larmoyant plein de tristesse et on assène d’une voix de film hollywoodien sur l’apocalypse, l’expression de circonstance: et la, c’est le drame, et la, tout bascule…
patrice se remettra t’il de cette épreuve ? remontera t’il la pente ? va t’il se convertir en trader, négociant en copie de stratocaster chinoise de contrefaçon, vous le saurez après la page de pub !
bon, bon, mais alors, c’est pourquoi donc, cette intro digne des meilleurs prout télévisuel ?
bin, ça… voila, voila… se la prendre et se la mordre n’est que doux châtiment comparé au niveau subsonique d’énervement et de colère sourde devant un tel désastre… digne d’un wazuf, tient !
mais comment que j’ai fait mon affaire.
et bien en enfonçant les bitonios sur lesquels se fixe le cordier.
en tapant, les vibrations ont cassé net, ce bout d’aile… au niveau de la partie électronique, la ou il n’y a pas beaucoup de bois, ajouter au coté très cassant du bois de serpent, bin, ça a cassé. ( running gag ).
vous pouvez pas imaginer mon incrédulité totale devant la scène. et le temps que les fils se touchent a nouveau, il a bien du passer dix secondes de bug mental. puis vint la tempête après le calme et un ras de marée de jurons, qui aurait fait rougir le capitaine haddock, tous plus fleuri l’un que l’autre, a déferlé, balayant les règles de la bienséance la plus élémentaires et fait pleurer le petit jésus.
alors pourquoi donc… bin, il doit y avoir une histoire de dimension métrique et impériale ( les ricains mesurent vraiment comme des pieds… heuuu, arf ! ) ) qui fait que le trou de mon foret devait être un pouilliéme trop étroit et il a fallu taper fort pour les enfoncer jusqu’au bout.
bon, comme on dit, dans mon malheur, j’ai de la chance car ça a cassé net. ce qui facilite grandement une réparation futur du bouzin.
réparation qui eut lieu deux jours plus tard, le temps de laisser retomber mon envie de jouer au baseball avec le reste de la guitare.
j’ai commencé par remplir la fissure de colle en la faisant pénétrer au mieux, avec un scalpel.
puis encollage et mis en presse. la difficulté résidant a avoir une bonne pression afin d’obtenir un collage invisible. mais avec une guitare, objet tout en courbe s’il en est, pas facile de placer des serre joint sans qu’ils se cassent la gueule.
et c’est la, qu’une chambre a air permet ce travail dans de bonne condition. mac gyver aurait pas fait mieux.
j’ai commencé par poser un serre joint pour refermer la fissure longitudinal puis enrubannage a la chambre a air, en tendant le plus possible, tout en vérifiant que les pièces a coller ne bougeait pas.
puis le caoutchouc aidant, j’ai pu placer deux serre joint pour finir de bien serrer le tout.
au final, je m’en sors pas trop mal… je pense qu’en regardant de près, ça se voit une chouille mais avec une vue général, c’est invisible.
il y a une seule fissure qui est plus visible que le reste mais qui, par chance se trouve au milieu d’une tache caractéristique du bois de serpent. donc, a moins de regarder de près, c’est noyé dans la masse.
au milieu de la cavité du jack, a droite…
avec le vernis que j’ai refais par dessus, c’est encore moins visible. en gros, j’ai bien senti le vent du boulet tenter de faire tomber le peu de cheveux qu’il me reste sur le caillou.
au final, même si j’ai, a peu près, rattrapé le coup, j’ai toujours les boules. monter l’accastillage, soit une des dernières étapes de la construction et se boiter lamentablement a deux mètres du bol de sangria, y a de quoi, éplucher son catalogue d’expression aussi fleuri que cocasse sentant bon, le langage de charretier analphabète.