Manche en frêne ondé et touche ébène des philippines

on repasse sur la mienne et on attaque le manche.

après avoir raboté, dégauchi le manche, je lui ai fait un coté bien droit et d’équerre, qui permet d’avoir une face de référence qui va beaucoup aider par la suite.

on trace l’axe central qui va permettre de creuser la cavité pour le truss-rod.

puis après avoir pré-découpé la forme de la tête et son épaisseur, un coup de défonceuse, en se servant de la face de référence pour creuser la cavité du truss rod, bien droite et pile au milieu.

comme papa dans maman.

puis vient le choix crucial du choix de la face de la touche ( gentiment offerte par le copain luthier franck cherubin, va voir son travail, va, va… ) car d’un coté, c’est beau et de l’autre, c’est magnifique. et vice versa.

c’est de l’ébène des philippines si je me gourre pas mais honnêtement, j’ai quand même un doute. un ébène sur, mais la variété précise… bon, m’en fout, il déboite ! on va dire que c’est de l’ébène crème fouetté.

du coup, j’ai fait simple, j’ai pris coté magnifique.

j’ai tracé l’axe pour l’aligner avec celui du manche, réaliser une petite cavité pour le cache boulon de réglage qui est juste trop épais sur ce truss-rod ( pourquoi, mystère… )

puis collage en vérifiant bien que les deux axes n’ont pas bougé au moment du serrage. c’est le montage a blanc car mis en presse, on voit plus le manche tellement il y a de serre joint 🙂

un coup de cylindre ponceur pour l’arrondi, en faisant gaffe de pas bouffer le boulon

puis en me servant de ma face de référence, j’ai tracé les frettes et mis un coup de scie japonaise aidé de mon équerre.

vérification de la profondeur

et l’ensemble des trait de scie effectué.

maintenant les repères de touches. le dremel est mon ami et en avant pour une fois de plus, l’équerre et la petite fraise qui va bien.

et la, c’est le drame, tout bascule… car oui, oyez, oyez bonne gens, ne voyez vous poindre la première cague ?

alors ? ou qu’il est le bléme ? pour la douzième case, deux repères, pour différencier comme sur beaucoup de guitare. encore faut t’il qu’il soit au bon endroit… une grande claque dans le museau, que ça mérite. mais, ma grande experience en cague en tout genre m’a forgé une facultés d’adaptation hors du commun, digne des meilleures sauts de tarzan ( ou gamelle de George de la jungle ), avec rattrapage aux branches en milieu luthier. donc, la formule consacré est : mais si, c’était prévu depuis le début !

finalement, c’est pas trop moche ( dites pas le contraire, ça va me faire pleurer les yeux ). c’est quand même a se la prendre et a se la mordre… posséder une préééécieuse touche comme celle ci, et la foirer… m’enfin. c’est fait.

on passe a la découpe de la nacre. étape bien ch… qui use sérieusement le bout des doigts.

puis le collage en teintant la colle pour boucher les petites imperfections.

puis ponçage…

et découpe de la forme finale du manche car je n’ai plus besoin de ma face de référence.

et la suite au prochain épisode !

pour voir, si tu as ecouté a l'ecole Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.